Lundi, journée fatidique
Ce sera ce lundi 14 aout que je saurai si je suis l'heureuse récipiendaire d'une hot hot hot job pour laquelle j'ai passé une batterie d'exams et d'entrevues, particulièrement jeudi passé (test écrit timé top chrono, entrevue de groupe merdique, derniere entrevue individuelle d'une heure mijotée par 5 personnes; avant cette journée, j'avais passé par un autre test écrit + entrevue individuelle. Jamais vu autant de taponnage pour une job.) Ce vendredi, les employeurs m'ont appelée pour me demander le numéro de tel de mon ancienne boss à son chalet pour des references, ce qui est sans doute bon signe... mais là on est dimanche, il est 23:07, il faudrait que j'arrête d'y penser et que j'aille me coucher. Anyway, j'ai déjà vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué : en me promenant à Plein-art samedi avec Nancyyyyyy, je me suis permis de m'acheter un super sac a documents en cuir vert pale et une bague que je voulais depuis longtemps, avec une étoile sur le dessus, comme signe de VICTOIREEEEE! En tout cas si j'ai pas cette job, je risque d'avoir le caquet à terre, et mon compte en banque aussi. Dire que Steevidi m'a coachée pendant une couple d'heures pour que je comprenne la réforme scolaire et tout le tralala, et qu'ils ont pas posé une maudite question sur le sujet... Merci Steeve, j'ai développé mes compétences transversales grâce à toi (hihi). Quétainerie : en réponse a un des interviewers qui me demandait quel mot me représente le mieux, j'ai répondu : courage. J'aurais pas pu dire : dynamisme? énergie? bimbo? gros lolos? Merde.... courage! pas trop significatif en contexte de travail.
A part de ca en fin de semaine je suis allée bouffer chez Caramba (du mexicain) avec Nancyyyy, et on est allées voir World Trade Center au cinoche. Pas mauvais, mais on a pas trippé sur la réplique d'un marine qui dit a la fin : "ouais ben je me rembarque en service pour l'armée, ils vont avoir besoin de bons soldats pour venger ca." C'est sur que c'est totalement cauchemardesque ce qui est arrivé le 11 sept., mais la réplique go-Bush-go, on s'en serait passées. Le cinéma avait monté une expo de photos réelles, et avait mis un petit cahier dans lequel on pouvait dire où on se trouvait quand les tours ont tombé. Moi je travaillais au sein d'une boîte de coms, et on a tout arrêté pour écouter la petite TV du boss, réunis dans son bureau. Les pires images ont selon moi été captées par deux frères Français qui devaient réaliser un topo sur les pompiers de NY ce jour-là, et qui se sont perdus de vue pendant plusieurs heures... ils ont réussi à attrapper des images d'un immense nuage de poussière qui roulait dans les rues, et à s'en sauver de justesse en s'enfermant dans un resto. Ce topo est bien plus saisissant que le film, ça c'est certain.
Et pis aussi, feu de camp chez Carl with girls and boys, et Carl nous a raconté la rocambolesque histoire de fou de sa maison (tsé quand on parle de vices cachés...), ce qui m'a un peu réconciliée avec mes histoires d'appart de merde.