Message pour Mme Provost, qui habite présentement mon appart
Très chère et distinguée Mme Provost,
Ça fait bientôt trois semaines que vous me faites coller que vous aller quitter mon appart d’un jour à l’autre, pour aller rester chez votre fille, qui doit vous héberger parce que vous êtes malade. Vous avez même essayé de faire pitié en me disant que vos boîtes sont prêtes depuis longtemps, et que c’est votre chauffeur de camion qui n’est jamais dispo, et blablabla. Bref, Mme Provost, vous ne répondez plus au téléphone depuis 3 jours, alors que vous m’aviez promis de quitter pour ce lundi 26 juin au plus tard, question de me laisser le temps de torcher vos merdes et de rentrer mon stock. Le proprio m’a dit que vous avez laissé votre lit et 3-4 cossins traîner, pour montrer que vous êtes encore maître des lieux. Est-ce que quelqu’un vous a déjà dit, chère et merveilleuse Mme Provost, que les gens sans parole de votre race – j’ai bien dit le mot : race, que vous pouvez confondre avec le mot : rapace - méritent juste de se faire planter le nez dans un gros tas de marde de hyène, un animal puant et galeux qui vous ressemble? Si c’est le fric qui vous fait agir de cette façon, sachez que j’aurais pu vous avancer un bill sans problème, espèce de grosse Bougon sans fierté. Tenez vous-le pour dit : si vous me toffez ça jusqu’à samedi et que je vous croise, je serai beaucoup moins polie et cute. Pis chus mieux de pas avoir à essuyer les crottes de votre calisse de perruche.